HIRO le lover à la voix suave
Tête à tête avec HIRO… Entre Rumba Congolaise et Ambiance des Caraïbes, notre cœur balance…
HIRO, vous nous avez dévoilé en septembre dernier un nouvel album, Afro Romance. Vos chansons sont souvent empreintes de Rumba et de sonorités des Caraîbes. On vous retrouve aussi dans l’Afrobeat… Comment définissez-vous votre musique ?
Ma musique est une musique Afro-urbaine. Comme vous le dites si bien, c’est une musique vraiment influencée par ma culture africaine, afro-caribéenne plus précisément : le ndombolo, le zouk…Je suis issu d’une double culture car je suis né et j’ai grandi en France. Je dis Afro-urbaine parce que j’y rajoute du rnb et du hip hop. Ma musique représente ma double culture : afro (tout ce qui est afro-caribéen) et urbaine parce que né et grandi en France, et inspiré de la musique occidentale.
Vous commencez votre carrière avec le groupe Bana C4, puis Bomayé Musik, et vous vous lancez en solo. « Aveuglé » vous a révélé au public… Vous avez toujours voulu être chanteur ?
Non, à la base je voulais faire du foot (smile). Classique, un peu comme la plupart des garçons. À l’âge de 15 ans, mon père avait une boutique de produits agroalimentaires dans laquelle il vendait des produits africains. J’y allais souvent le samedi après les cours, et il ramenait des DVD de Africando, Koffi Olomide, Papa Wemba, La Jet Set (Coupé décalé). Alors en rangeant les courses et en tenant la caisse, je m’entraînais à chanter ces musiques. Un jour par hasard j’ai accompagné des amis au studio et ils m’ont demandé de chanter. Comme j’étais chambreur, je me suis mis à chanter et je me suis éclaté. Après cette expérience, je me suis promis de retourner un jour en studio et de faire quelque chose de bien. C’est vrai qu’avant le chant j’étais déjà un amoureux de la danse : tous les clips que je regardais avaient des chorégraphies et c’est comme ça qu’est également né l’amour du chant.
C’est assez particulier votre nom de scène ! Quelle est l’origine de HIRO ?
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